Plus qu'une marque de motos, Hariey-Davidson est avant tout une façon de vivre. Entendre la fameuse sonorité - parfois considérée comme infâme - émise par les gros tuyaux d'échappement chromés, suffit pour faire accélérer le pouls même des plus indifférents.

Toute personne ayant eu l'occasion de s'asseoir sur la selle rabaissée d'une Harley, de faire rugir son moteur et de sentir ainsi le vrombissement déchaîné des énormes pistons du V-Twin, en oublie tout autre moyen de transport pour le restant de sa vie.

Mais une Harley a bien plus à offrir que son charme, elle donne au motard cette sensation de liberté devenue si rare de nos jours. Aussi, elle fait naître un sentiment de supériorité et de puissance sans bornes.

Cet ouvrage fournit le portrait le plus détaillé, le plus exhaustif et le plus fascinant de la légende Hariey-Davidson. Le lecteur y trouvera chaque moto ayant quitté l'usine Hariey-Davidson de Milwaukee, de la Silent Grey Fellow aux modèles actuels, en passant par la légendaire Big Twin.

Par ailleurs, ce livre retrace presque cent ans d'existence de la Company : l'histoire typiquement américaine des deux familles Harley et Davidson qui, après de modestes débuts dans une cabane d'arrière-cour, se sont élevées à la force du poignet jusqu'à devenir le premier constructeur de motos au monde.

Le lecteur découvre ensuite les facettes multiples, pittoresques et parfois étranges du monde des fanatiques de Harley, le milieu des « vrais bikers », qui s'identifient radicalement et sans aucun compromis à leur moto : parmi tant d'autres les « Hell's Angels », les « Rubbies », ou encore les « Rich Urban Bikers », qui portent les tenues Harley dernier cri lorsqu'ils s'exhibent sur leur moto personnalisée à 30 000 dollars.

Mais la chose qui unit tous ces gens différents, tout en les distinguant bien des autres motards du monde, est une fidélité indéfectible envers leur Harley. On pourrait appeler cela le « American Way of Life sur deux roues » ou encore « la légende taillée dans l'acier, le chrome et le cuir ». Mais en fin de compte, deux mots résument le mieux ce phénomène : Hariey-Davidson.