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La Force Terrestre belge en images / De Belgische Landmacht in beeld
Hardcover / 166 bladzijden / uitgave 1977
taal (talen) : frans, nederlands
ISBN : 9028800441
EAN : 9789028800441
afmetingen : 208 (h) x 150 (b) x 15 (dk) mm
gewicht : 398 gram
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Ceci n'est pas un «livre d'Histoire». Ce serait plutôt une sélection commentée d'un grand nombre de photos typiques qui montrent - à travers ses nombreuses facettes - l'évolution de la Force Terrestre. Le choix des documents se propose de mettre quatre aspects en évidence: l'homme, le moment, l'uniforme militaire et le matériel. De plus, dans la mesure du possible, l'objectif de la caméra a été dirigé sur les diverses Armes: l'Infanterie, l'Arme Blindée, l'Artillerie, l'Aviation Légère, le Génie, les Troupes de Transmissions et la Logistique. C'est intentionnellement - mais aussi par manque de place — que l'on a commencé à une période où les premiers véritables reportages photographiques devenaient disponibles, c'est-à-dire le début de ce siècle et, plus spécialement, les années 1910.

Le 1er avril 1831, soit un an après la proclamation de notre indépendance, la «Commission de la Guerre», présidée par le Général Nypels, constitua notre armée. Elle fut composée de troupes régulières et de trois brigades de volontaires. Grâce à la compréhension et à l'esprit d'initiative du roi Léopold I, cette armée s'étoffa, tout en gardant un haut niveau d'efficacité, bien qu'un statut international imposât une neutralité totale à la Belgique.

En dépit d'un certain manque d'intérêt parlementaire, le roi Léopold II parvint à donner corps aux idées du Général Brial-mont: il fit construire les forts qui allaient, en 1914, jouer un rôle très important dans la défense de notre territoire. La conduite héroïque de l'armée y permit un gain de temps précieux avec pour conséquence qu'une petite partie de la Belgique, derrière l'Yser, demeura inviolée et que cette armée put, quatre années durant, faire face à un appareil militaire puissant.

Lorsqu'en 1918, cette puissance s'effondra, quarante mille soldats belges avaient succombé pour que vive la paix.

La Force Terrestre participa ensuite à l'occupation de l'Allemagne. Mais, en 1925, par suite de la crise économique qui sévissait alors, elle fut retirée de la zone de la Ruhr où elle s'était installée. Plus de vingt-cinq Régiments furent alors dissous: leurs emblèmes furent remis au Musée Royal de l'Armée et d'Histoire Militaire.

Au début des années trente, la Force Terrestre se vit restructurée et rééquipée: de nouvelles menaces semblaient poindre à l'Est. C'est ainsi que les Gardes-Frontières et les Chasseurs Ardennais virent le jour, pendant que l'on construisait de nouvelles fortifications. La Belgique voulait démontrer de cette manière sa volonté formelle de neutralité. Ces efforts immenses et une longue période de mobilisation ne purent empêcher le rouleau compresseur allemand de parcourir la Belgique en dix-huit jours. Pourtant, le sacrifice de six mille soldats qui tombèrent au cours de cette campagne ne fut pas vain. Des centaines de militaires et de volontaires s'échappèrent du pays (certains par l'Afrique) pour rejoindre la Grande-Bretagne et continuer la lutte. Nombreux furent ceux qui rejoignirent la «Brigade Piron» et prirent ainsi part à la campagne de Normandie et à la libération du territoire national. D'autres furent incorporés dans les unités de Commandos et combattirent en Italie, en Yougoslavie et à Walcheren. D'autres encore, s'engagèrent aux parachutistes et furent largués en France, en Belgique et en Hollande.
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