Cinquante ans après sa mort, Léon Spilliaert est actuellement considéré comme une des figures marquantes de l’histoire de l’art belge. Sa pensée visionnaire est à la base de chefs-d’œuvre de la période 1900-1915. Ces œuvres forment le sujet de ce livre. Par l’analyse de la connaissance qu’avait Spilliaert de la littérature et de ses relations avec les poètes de son époque, Xavier Tricot a essayé de tracer une image de son temps et de placer l’artiste dans un contexte historique et artistique. L’accent est mis sur l’inquiétante étrangeté de ses natures mortes et de ses autoportraits fascinants, parfois hallucinants de la période 1907-1910.

En outre, l’analyse est faite de l’importance de la perspective dans ces marines et ces vues de plage et l’évolution de la figure féminine dans son œuvre.

En annexe, des contributions essentielles de Jolli-vet-Castelot, Franz Hellens et Fernand Crom-melynck sont reproduites.