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Histoire de la navigation et des ports belges
Gebonden / 168 bladzijden / uitgave 1982
taal (talen) : frans
uitgever : Paul Legrain
afmetingen : 300 (h) x 230 (b) x 22 (dk) mm
gewicht : 1183 gram
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L'histoire de la navigation remonte évidemment aux origines mêmes de l'humanité.

Bien que n'étant pas un animal aquatique, l'homme a tout de suite cherché comment vaincre l'obstacle : rivière, fleuve, mer,... qui s'opposait à sa mobilité alors qu'il désirait élargir son territoire de chasse, aller à la rencontre de son semblable — dans un but non toujours pacifique, hélas ! — ou explorer l'inconnu. Pour réaliser son dessein, il lui fallait un esquif. Le tout premier bateau, lisons-nous dans Le Destin du Navire d'Henry De Vos, « n'était qu'un tronc d'arbre dans la forêt ». L'arbre devait donner naissance à la pirogue. Lors de fouilles exécutées à Nekkerspoel, près de Malines, et à Austruweel, dans la région anversoise, les restes d'embarcations semblables ont été exhumés. Par ailleurs, en 1957, aux Pays-Bas, un tronc évidé, datant — selon les experts — de 6.700 à 5.400 ans avantj.-C, a été découvert.

Pendant longtemps, notre littoral et la Flandre maritime ont donné, selon Pline d'Ancien, « l'impression de faire corps avec la mer et non avec le continent ». Le célèbre naturaliste ajoutait que leurs « habitants infortunés nichent dans les dunes jusqu'à hauteur des plus fortes marées, où se dressent des monticules et des remparts pour protéger contre les vagues leurs demeures incertaines. A marée haute, l'on dirait qu'elles flottent à la surface des eaux et. à marée basse, qu'elles ont fait naufrage... »

A l'origine, notre côte n'est qu'un réseau de lagunes et la Flandre maritime une vaste plaine submersible où marécages, steppes ou savanes, bois, dunes ou éminences composent un paysage plutôt inhospitalier. Leurs habitants ne sont ni nombreux, ni sédentaires. Si l'arbre — tel quel ou évidé — les autorise à s'aventurer sur les eaux « intérieures », leur permet-il d'affronter les lames bourrues, brutales ou obstinées de la Mer du Nord ? Non, sans doute ! Pourtant, dès avant la conquête romaine, les Morins et Ménapiens se livrent à la pêche en haute mer et sont en relations plus ou moins suivies avec l'Angleterre. Ils livrent, aux insulaires, la toile fabriquée par les Morins, la laine des Atrébates et les armes forgées dans l'Entre-Sambre-et-Meuse. Aux pages de son livre sur les Amiraux et Corsaires belges. l'Ostendais A.E. Gerbosch écrit que « En se basant sur les écrits de certains auteurs romains du début de l'ère chrétienne (parmi lesquels César, Dion Cassius, Pline,...), on peut affirmer avec certitude que la navigation hautu-rière était pratiquée sur les côtes de Flandre dès la plus haute antiquité. Les écrits de cette époque donnent une documentation permettant de se former une opinion au sujet du degré d'avancement de la science navale en Flandre maritime: or. elle est telle qu'elle fait supposer une pratique très développée de la navigation, même avant l'ère chrétienne... »

Dès avant l'arrivée des légions romaines, nos ancêtres disposent donc d'autres embarcations que la pirogue. « C'étaient de simples troncs d'arbres creusés ou. quelquefois, nous apprend Edward Le Glay, un navire désigné sous le nom de curuca, fait d'osiers entrelacés, calfaté au moyen de roseaux et recouvert de peaux de bêtes. Cependant, sous les Romains, leurs vaisseaux de guerre, entièrement construits en bois de chêne, avaient une proue extrêmement relevée et le fond plat.

Les traverses étaient des poutres d'un pied d'épaisseur, fixées par des clous de la grosseur d'un pouce. Les ancres étaient rattachées à des chaînes de fer et les voiles composées ordinairement de peaux cousues ensemble. Pour le transport des chevaux, ils avaient une embarcation plate appelée ponto, d'où notre mot de ponton. La marine des Gaulois se composait de bâtiments nommés peikhas ou vedettes, entièrement peints de la couleur de la mer. pour échapper à toute poursuite. Enfin, pour la navigation fluviale, des bateaux spéciaux, désignés sous le nom de vehigeli, servaient, au moyen des cours d'eau dont la Gaule est sillonnée, à trafiquer des produits du sol... »

Cette dernière assertion est confirmée par Félix Rousseau qui note que « Les indices d'une activité commerciale se manifestent dans la vallée de la Meuse dès des temps très reculés et cette voie traditionnelle de transit témoignera d'une vitalité remarquable jusque fort avant dans le moyen âge... »

Telle est — rapidement esquissée — la situation à la veille et au lendemain de l'invasion de la Gaule par les Romains qui, en l'an 56 avant J.-C, près de l'embouchure de la Loire, sont contraints de faire appel à leur flotte, composée de galères à rames, pour attaquer les navires des Vénètes et, peut-être, des Morins concentrés là. Dès que les galères de Drusus sont en vue, les marins gaulois, profitant du vent, manœuvrent [...]
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