La documentation de ce volume a été recueillie par un explorateur, presque toujours solitaire, au cours de trente années de campagnes souterraines. Opérant seul dans un domaine hermétique et mystérieux, N. Casteret a dû souvent se photographier lui-même (avec un déclencheur automatique) afin de pouvoir animer les paysages, reconstituer une scène, ou simplement donner l’échelle de grandeur de décors souterrains où la menue silhouette de l’homme fait ressortir l’ampleur de certaines salles.

Dans cet album, véritable encyclopédie par l’image des souterrains, l’auteur a classé et groupé aussi méthodiquement que possible ce que l’on peut voir sous terre : après une série de porches de cavernes, il poursuit par des documents sur la reptation dans d’étroits boyaux, la descente verticale dans des abîmes, l’escalade, la natation et la navigation dans des rivières hypogées, l’exploration de glaciers souterrains; les derniers chapitres enfin nous offrent des photographies saisissantes du mystérieux petit peuple des chauve-souris dont il a déchiffré bien des énigmes, les prodigieux décors souterrains, les gravures et les peintures rupestres.

L’illustration de CE QUE J’AI VU SOUS TERRE constitue la somme photographique de tout ce que le célèbre explorateur a vu de plus saisissant et de plus beau dans ces mondes ténébreux.