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Motos belges
Hardcover / 190 bladzijden / uitgave 1983
taal (talen) : frans
uitgever : Jacques Kupélian
ISBN : 2870760027
EAN : 9782870760024
afmetingen : 305 (h) x 216 (b) x 21 (dk) mm
gewicht : 1147 gram
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La Belgique est un vieux pays industriel, la construction motocycliste en fut une des plus glorieuses entreprises, elle débuta au tout début du siècle pour se terminer pendant les années soixante.

Les marques de motos furent implantées à travers tout le pays, mais c"est la région liégeoise qui compta les constructeurs les plus importants, elle s'y prêtait bien par sa longue tradition métallurgique et mécanique.

Dans la période 1900-1914, trois marques dominaient, FN et Saroléa à Liège, Minerva à Anvers. Les marques belges se firent remarquer par l'excellente technicité de leurs productions, citons la fameuse moto FN quatre cylindres et aussi la grande quantité de moteurs que les usines belges, surtout Minerva et Saroléa. vendirent à des constructeurs étrangers, anglais, français, allemands, hollandais, pour être montés dans leurs cadres. La qualité était de premier ordre et les prix très raisonnables, les salaires belges étant alors assez bas. la productivité bonne, les matériaux excellents.

La guerre mit les usines de motos en veilleuse pour quatre ans. mais ce fut tout de même à cette occasion que la motocyclette prouva son utilité militaire.

L'après-guerre vit une reprise importante de la production en Belgique. Les motos belges, simples et robustes, de prix raisonnable et auréolées d'importantes victoires sportives tant en Belgique qu'à l'étranger, se vendirent bien sur le marché national comme dans le monde entier. La fin des années vingt et le début des années trente fut l'époque où les machines belges pilotées par des champions comme René Mil-houx. Demeuter. Noir. Grizzly. Grégoire, etc.. rapportèrent un nombre incroyable de victoires et de records du monde dont certains tinrent très longtemps.

La grande crise économique du début des années trente fit grand tort à l'industrie de la moto, le niveau de vie des clients baissait, les achats se raréfiaient, les marchés extérieurs, protégés par des contingentements mais aussi en crise profonde, étaient presque fermés. Malgré cela, la moto belge, bien que réduite en production, tint bon pendant les années trente, et à la fin de la décade la motorisation de l'armée donna l'occasion de ventes intéressantes pour l'industrie, ventes qui eurent d'ailleurs aussi des prolongements dans certaines armées étrangères.

Puis la guerre revint, les usines marchèrent au ralenti et ne firent d'ailleurs presque plus que des vélos. Il faut cependant signaler l'intéressante initiative des frères de Limelette qui créèrent et fabriquèrent leur Socovel électrique entre 1941 et 1945. engin original de création entièrement nationale qui rendit d'importants services pendant l'occupation.

L'industrie belge redémarra dès la fin 1945 mais se heurta très tôt à une double concurrence : celle des machines importées (heureusement contingentées) provenant surtout d'Angleterre et de Tchécoslovaquie, pays dont les industries avaient été relativement épargnées pendant la guerre, et celle des surplus militaires. Mais les constructeurs belges purent quand même mettre sur le marché de nouveaux modèles, de même, les Belges se taillèrent une part enviable des victoires tant nationales qu'internationales en motocross. Par contre, nos constructeurs ratèrent le scooter, ils y vinrent trop tard et ce fut un échec.

En 1952 une loi supprimait le contingentement des importations, cela fit un tort énorme à l'industrie belge mais ce qui rendit la situation intenable fut. à la fin des années cinquante, la démocratisation de l'automobile, on pouvait avoir des voitures pour un prix tel que la moto utilitaire ne se justifiait plus. Le naufrage fut consommé pendant les années soixante mais il faut dire que la situation n'était pas meilleure dans les autres pays où ne survécurent que quelques marques.

Un peu plus tard, les Japonais, exploitant le marché des loisirs et du sport, mirent sur pied une énorme industrie moto qui recueillit un succès mondial, remplissant le vide que les Européens avaient laissé.
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