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La Seconde Guerre mondiale : Stalingrad
Hardcover / 144 bladzijden / uitgave 1990
taal (talen) : frans
ISBN : 2880971233
EAN : 9782880971236
afmetingen : 297 (h) x 225 (b) x 14 (dk) mm
gewicht : 686 gram
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zeer goede staat
4,95 EUR
referentie : 1008676
Alle prijzen zijn BTW inbegrepen
Le mardi 12 novembre 1940, alors que se posait, sur l'aéroport de Tempelhof, l'avion transportant Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères dépêché à Berlin par Staline, Hitler signait sa «Directive générale n°18» ordonnant l'accélération des préparatifs militaires à l'Est. Trois semaines plus tard, il décidait que l'invasion de l'U.R.S.S. par la Wehrmacht débuterait au mois de mai 1941. La plaçant par sa « Directive générale n°21 » sous l'égide de l'empereur Frédéric Barberousse, il fixait dès le 18 décembre le départ de l'offensive au jeudi 15 mai, date qui, à cinq jours près, marquerait l'anniversaire de l'attaque générale qu'il avait lancée à l'Ouest l'année précédente, cédant peut-être au désir superstitieux de répéter le Blitzkrieg5 qui, en six semaines, avait mis à genoux la Hollande, la Belgique et la France, le Grand-Duché du Luxembourg ne comptant que pour mémoire en l'affaire. Le maître du Troisième Reich allait jusqu'à prévoir que,vsur la fin de l'automne 1941, les forces allemandes d'occupation de la Russie se chiffreraient à 50 divisions, celles demeurant disponibles étant tenues en réserve pour la période faisant suite à l'Opération Barbarossa. C'était là négliger les visées ambitieuses de l'allié italien.

Pour entrer en guerre contre la France, Mussolini avait attendu le 10 juin 1940, jour auquel il ne douta plus que la victoire d'Hitler serait totale. Disposant d'une supériorité écrasante en nombre et en moyens, son armée n'en était pas moins demeurée sur le qui-vive le long du front des Alpes quand, le 18, répondant à l'invitation du Fùhrer, il se rendit à Munich pour y discuter avec lui des conditions d'armistice qu'il convenait d'imposer au vaincu. Ses prétentions n'étaient pas minces, prévoyant notamment l'occupation du territoire français inclus entre les Alpes et le Rhône, l'occupation de la Corse, de la Tunisie, de la côte des Somalis, des bases navales d'Alger, de Mers-el-Kébir et de Casablanca, plus la remise immédiate de la flotte et de l'aviation françaises; mais Hitler rabaissa sa superbe, disant :

« II ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Nous lancerons nos Panzerdivisionen dans le dos de la prétendue «Armée française des Alpes», tandis que vous l'attaquerez de votre côté. »

Humilié, le Duce regagna Rome.

Mise en branle le vendredi 21 juin, l'armée italienne éprouva sur toute la ligne un échec cuisant, accompagné de lourdes pertes; sans doute vexé, Mussolini s'abstint de se montrer à la délégation française conduite par le général Huntziger, qui ouvrit les négociations d'armistice avec la délégation italienne le dimanche 23, à 19 h 30. Les exigences de l'ex-ouvrier maçon, expulsé à vie de Suisse quelque trente-cinq années plus tôt pour y avoir fomenté une grève, se trouvèrent ramenées aux zones qui seraient conquises à l'heure où le cessez-le-feu serait fixé: il n'en fallut pas davantage pour inciter Mussolini à donner l'ordre à ses troupes de pousser l'attaque sur Menton, sans tenir compte du prix à payer en vies humaines ; le coût fut sanglant, mais les lauriers de la gloire ne vinrent pas pour autant ceindre le front de ce commediante, tragediante au petit pied, lequel se mit en devoir d'aller les cueillir ailleurs. Partant de l'Albanie, il jeta son dévolu sur la faible Grèce, dont il pensait ne faire qu'une bouchée, y ramassant une raclée qui enflamma les Balkans et obligea par contrecoup la [...]
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